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fun park

  • TOUT EST AU VERT POUR LES CHANTIERS DU PLATEAU DE VANVES, MAIS PAS SUR LE PLAN DE LA TRANQUILLITE

    Le Plateau a ouvert mardi soir à l’école Marceau la séquence des réunions publiques de quartier du printemps qui permettront aux vanvéens d’échanger avec l’équipe municipale sur de nombreuses thématiques bien sûr, à partir de trois thèmes : l’impact du déroulement des J.O. à Vanves, le plan de santé local, et surtout la «météo des chantiers»  propre à chaque quartier, en lien avec GPSO bien sûr. «Il s’y passe beaucoup de choses qui va transformer ce quartier  de manière significative. Il a un nouveau souffle qui va changer sa physionomie » a bien sûr souligné Bernard Gauducheau en citant le pôle hôtelier autour de la porte de la Plaine, avec les hôtels Mercure, Novotel, Eklo et Mama Schelter qui font travailler le fleuriste du Plateau, par exemple les 30 000 m2 de bureaux transformés par Mata Capital qui vont accueillir 2700 personnes… « Mais ce quartier est minéral ! » fait remarquer un participant. « Mais nous aurons une forêt urbaine, square Marceau, et un nouvel espace vert, rue Marcel Yol »

    « Tout est au vert » à entendre Pascal Vertanessian sur le Plateau concernant les chantiers  sur lesquels il a fait le point en commençant par la porte Brancion : La résidence étudiante à l’entrée de Vanves a pris quelques mois de retard à cause de problèmes de livraisons. Gestina en sera l’exploitant. Le Foyer des Jeunes Travailleurs au dessus du Périph est plus avancé. En face, un permis de construire a été déposé pour un bâtiment géré par la RIVP composé d’une brasserie, de commerces et de bureaux. « Ce n’est qu’après la fin de ses constructions que sera envisagé la requalification de la voirie» a-t-il précisé

    Le Fun Park sera prêt avant les vacances. La livraison des bureaux de Mata Capital sont prévus à l’automne. Les travaux de requalification de la rue Auguste Comte ont commencé par l’étanchéité des parkings actuellement, de la rue Louis Vicat commenceront en Juin pour les trottoirs. Pour la voirie, la ville de Vanves a obtenu qu’une convention soit signée entre GPSO et la ville de Paris pour faire des études sur des travaux qui se monteront à 5 M€, et qui a été entériné par le conseil du territoire de GPSO le 3 Avril et devrait l’être par la ville de Paris lors de son conseil de mai. Mais il faudra une nouvelle convention pour que GPSO puisse en assurer l’entretien «Ce qui est une première !» à entendre le maire adjoint chargé de l’Urbanisme qui a précisé  que l’appel d’offres est en cours d’instruction pour le square Marceau qui devrait être attribué en juin prochain. Enfin, à l’occasion de cette réunion, a été présenté un nouvel projet immobilier à l’angle des rues Jean Jaurés et Murillo, à l’emplacement de box de parkings : «Le 95».  Un petit immeuble de 14 logements R+3  avec 2 commerces en rez-de-chaussée

    Mais tout n’est pas vert concernant la sécurité et la tranquillité des habitants notamment place des Provinces : « Ils sont toujours là. Il y a eu des intrusions dans notre hall d’entrée ! A quoi sert la police Municipale » s’est plainte une riveraine. « Je m’étonne de voir la différence entre ce que disent les riverains et ce que nous constatons  en visionnant la vidéosurveillance » a répondu Kevin Cortes, maire adjoint chargé de la sécurité  qui a rappelé que des aménagements ont été réalisés dans ce quartier : Vidéo protection, barrières, ralentisseurs…Il a indiqué que la ville fera appel de nouveaux aux médiateurs  en recentrant leur mission sur leur Plateau  (entre 16H et minuit) tout en reconnaissant «qu’ils ont eu plus de mal à rencontrer les jeunes  l’été dernier ». Mais il compte sur les caméras pour les dissuader de rester et sur les médiateurs pour les déloger.  Tout en invitant les riverains à signaler tout incident, tout attroupement… à la police nationale qui pourra demander à la police municipale d’intervenir, sachant qu’elle peut visualiser les faits avec la vidéosurveillance

  • REUNON PUBLIQUE SUR LE BILAN ET LES PERSPECTIVES D’UN MI-MANDAT A VANVES (Suite et fin)

    La réunion publique plénière annuelle qui s’est déroulé jeudi dernier à la Palestre, avait pour théme le bilan à mi-mandat mais aussi ce qui va se passer dans les 2 à 3 années à venir. Elle a permis un échange de questions-réponses fructueux avec comme animateur Ury Israël adjoint au maire au projet municipal qui a donné la parole au maire et à ces collègues

    Le Fun Park : « On nous a fait beaucoup de procès d’intention depuis le début. Mais il est bien en cours de réalisation » a répondu Pascal Vertanessian maire adjoint à l’Urbanisme. « Il était important que cette porte Brancion soit réaménagé pour permettre aux piétons de pouvoir la traverser en toute sécurité, avec cette résidence étudiante, toute proche d’une faculté » ajoutait il

    Le terrain Larmeroux où se trouve l’école temporaire du Parc : A la question de son devenir lorsque des travaux d’extension- rénovation seront terminés, le maire a précisé que « rien n’est décidé. Tout dépendra de la conjoncture. On n’a pas de projet définitif. On mettra sur le marché, un bien qui appartient à la ville. Ce qui permetrra de désendetter la commune »

    Les nuisances du  pavillon de la Tourelle : « C’est un souci ! » a reconnu le maire  en expliquant que la ville n’est pas intervenu dans le choix du nouveau gérant qui venait de Neuilly où son établissement  «les pieds dans l’Eau » était installée sur l’Ile(de la Jatte) où il n’était entouré par aucune habitation. « on se bat pour limiter les nuisances sonores. Cela m’ennuie beaucoup. Si je pouvais les faire partir, je le ferai » n’a pas caché le maire en reconnaissant que « c’est un lieu apprécié des jeunes. C’est pour cela qu’on essaie d’être conciliant »

    GPSO : « Grâce à note intégration dans GPSO, nous avons réaménagé la ville, tous ses espaces publics, refait l’assainissement, puis entièrement l’éclairage public…afin de remettre à niveau Vanves depuis 20 ans » a répondu Bernard Gauducheau à une question sur ce que faisait la ville pour lutter contre le réchauffement climatique à travers le PLUi qui a été voté par le Conseil du Territoire GPSO le 7 Février dernier.   

    Lutte contre le réchauffement climatique : « On va végétaliser les espaces publics, mais la configuration de la ville fait que ses espaces et ses rues sont étroites » a fait remarquer Pascal Vertanessian en citant la rue Raymond Marcheron où 500 m2 d’espaces verts seront aménagés, le square du Général Gaulle où est prévu une forêt urbaine (comme à Paris)… « Le verdissement de la ville est un enjeu face au réchauffement climatique. Mais ce n’est pas uniquement une affaire de la ville, mais une action citoyenne qui concerne tous les vanvéens  qui ont un rôle à jouer pour verdir les espaces privés » a-t-il expliqué en rappelant que la ville participe au financement de l’achat d’arbres par les copropriétés. «Il y a des enclos privés qui pourraient être réaménagés et replantés » a ajouté le maire en donnant l’exemple de ce petit espace derrière l’immeuble de la rue Ernest Laval où se trouve le restaurant asiatique

    Pistes cyclables : « Des pistes cyclables ont été aménagées depuis la crise sanitaire du Covid-19 » et sont devenus pérennes depuis. « Ce projet communal s’inscrit dans un plan vélo territorial. On fait partie des villes les plus avancées dans ce domaine, car elles sont reliées à celles des villes voisines » a indiqué Pascal Vertanessian en ajoutant la réparation vélo, la formation au vélo dans les écoles, et l’aménagement d’un local au 19 avenue Verdun pour essayer d’y installer atelier vélo

    Commerces : « Nous menons une politique de préemption pour justement diversifier les commerce comme la librairie le Cheval Vapeur sur le Plateau, le barbier de la place de la place de Lattre de Tassigny, le primeur du quartier de lagare »  a indiqué Christiane Vlavianos adjointe au commerce, relayé par le maire qui a précisé que la mairie cherche à les rendre pérenne en leur sous louant le local

  • EST-IL JUDICIEUX D’AMENAGER DES AIRES DE JEUX SPORTIVES A PROXIMITE DU PERIPH A VANVES

    La question mérite d’être posée à l’occasion de la Journée de la qualité de l’air, tant pour le terrain de basket et le Fun Park que la construction d’un foyer pour jeunes travailleurs porte brancion. Voilà quelques jours , Jean-Baptiste Renard, Directeur de recherche laboratoire LPC2E au CNRS, a présenté une analyse inédite de 5 années de mesures du taux de particules fines (PM2.5) à Paris et dans sa proche banlieue, à partir des données du réseau de capteurs Pollutrack qui montre que un périmétre de 500 m de chaque côté du Périph avec des valeurs qui tournent autour de 20 à 30µg/m3 alors que la moyenne est de 15µg/m3 en agglomération parisienne, soit déjà trois fois la recommandation de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé).

    L’association Respire ne cache pas que construire des logements au-dessus du Périph, comme ce foyer de jeunes travailleurs de Woodeum, porte Brancion, aura des conséquences sur la santé des résidents, tout comme la présence de tous ces équipements sportifs le long du Périph, comme à Vanves avec son aire de basket alors que la plupart des professionnels de santé  conseillent d’éviter de l’exercice physique dans les zones polluées et les pics de pollution

    Pendant 5 ans, environ 500 capteurs mobiles du réseau Pollutrack installés sur le toit des véhicules électriques de livraison de Geopost/DPD, ont effectué des mesures des PM2.5 contenues dans l’air de Paris et de sa proche banlieue 24h/24, 7jours/7. Pour la première fois, ces mesures ont été passées au crible par le CNRS qui a pu mettre en évidence la concentration en masse (et en nombre) des particules fines PM2.5 dans Paris et sa proche banlieue. Cette analyse qui porte sur la période 2018-2022 a permis de diviser Paris en une centaine de carré de 1 km2 de surface pour mettre en évidence les grandes tendances de la pollution moyenne locale :

    - La pollution moyenne en PM2.5 est de l’ordre de 15 µg/m3, soit 3 fois la recommandation annuelle de l’OMS.

    - La pollution est globalement plus élevée dans le nord-est de Paris que dans le sud-ouest, du fait de la combinaison de la direction des vents dominants (sud ouest), des sources locales et de la topographie de la ville avec un nombre important de rues canyons, c’est-à-dire étroite où l’air polluée entre et ne sort pas, contrairement aux grandes avenues.  «A cause de l’anticyclone dont ont bénéficié les parisiens au début de la semaine, tout l’Est de Paris était dans le rouge car il suscite la pollution» constatait Jean Baptiste Renard qui mettait en avant la notion «d’espace d’air » qui devrait inciter les urbanistes  à favoriser la circulation de l’air comme aux USA où la disposition des immeubles favorisent l’effet «venturi».  

     - Les valeurs les plus élevées sont détectées autour du Périphérique Est, avec 20 µg/m3, de la porte d’Orléans à la porte de Clignancourt, avec un point noir à Bercy (30 µg/m3) sachant que la zone polluée s’étend de 500 m de chaque côté du Périph.

    - Un autre indicateur essentiel est le nombre de jours de dépassement du seuil de 15 µg/m3, valeur journalière recommandée par l‘OMS. Pour Paris, la moyenne est d’environ 125 jours par an, en bon accord avec les mesures d’Airparif, avec des valeurs comprises 100 et 220 jours. Les valeurs les plus élevées sont encore une fois pour le Périphérique Est.

    «Ces résultats montrent la nécessité de réduire le plus possible les sources locales de pollution, et d’améliorer les moyens de prévention et d’information de la population aux épisodes de pollution aux PM2.5 » a-t-il conclu.

    D’autant plus, comme l’a montré le Dr Pierre Souvet, Président de l’Association France Environnement Santé (ASEF) ils ont un impact sanitaire : «Le fardeau sanitaire de la pollution de l'air est considérable avec des chiffres de mortalité variant entre 48000 et 97 000 décès par an en France selon les sources. Les pathologies cardio neuro vasculaires, neuro dégénératives, pulmonaires, cancers , atteinte de la grossesse et diabète sont aujourd’hui connus. Des études plus récentes montrent également les liens avec la maladie d'Alzheimer ou les troubles de la fonction cognitive notamment chez les enfants exposés, mais aussi atteinte oculaire, liens avec l'antibiorésistance …» analysait-il.

    Heureusement, les franciliens ont une forte conscience du problème puisque plus 1 sur 2 (54%) considère que la qualité du lieu où ils vivent, est mauvais selon un sondage Kantar  réalisé à l’initiative de l’association Respire. Les ¾ de parents de jeunes enfants se disent inquiets car les nourrissons et jeunes enfants sont plus vulnérables à la pollution de l’air. Ils sont environ 60% à imputer l’asthme et les infections des voies respiratoires et sinus à la pollution de l’air. « Les Français ont une forte conscience du problème et sont prêts à faire des efforts. Il est donc maintenant capital de leur donner les bons repères pour qu’ils agissent de manière efficace en s’attaquant à la vraie source du problème. C’est donc aussi à l’Etat de donner la bonne impulsion politique pour favoriser cette action» explique Tony Renucci, Directeur général de l’association Respire